Challenge AZ

U comme… Union : cinquième gendre, deuxième pâtissier grison

Mon challenge AZ 2023 : sur les traces de mon sosa 122, Antoine LAUWERS – une histoire bruxelloise

Le mariage suivant de notre série est celui de Marie Virginie, huitième enfant et cinquième fille de la famille, et jumelle d’Henri, comme nous l’avons vu.

Le 6 avril 1875, « ma » Virginie épouse Jean ARDÜSER – mon aïeul venu de Suisse que je me plais à appeler Johann, de son prénom de baptême, et auquel j’ai déjà consacré plusieurs articles et carrément tout un challenge !

Si vous voulez en savoir plus au sujet des raisons qui ont poussé Johann à quitter ses Alpes natales pour s’installer dans la région bruxelloise, je vous invite à lire ou relire mon challenge AZ 2021 consacré aux pâtissiers grisons établis en Belgique ; si vous souhaitez connaître plus en détail le parcours particulier de la famille ARDÜSER-LAUWERS, vous pouvez lire ou relire la lettre V comme Virginie ou la lettre A comme ARDÜSER

Dans les grandes lignes, Virginie et Johann se marient donc en avril 1875 en présence d’Antoine, bien sûr, de Pierre LADURON, l’ami fidèle, et de Hans BUOL – dont nous savons à présent qu’il a toujours été dans l’entourage de notre Johann, dans la fameuse pâtisserie de la chaussée de Haecht fondée en 1848 par le « tonton » KLAS, puis reprise par Martin BRANGER, le second mari de la veuve, et plus tard par Hans lui-même et son épouse Charlotte LAUWERS, nos mariés d’hier…

Le couple s’installe très rapidement au n°39 de la rue des Éperonniers où Johann ouvre une pâtisserie. Bien que résidant de fait en Belgique, la famille est néanmoins domiciliée de droit à Fideris, le village d’origine de Johann, en Suisse.

Bruxelles, rue de la Violette et extrémité de la rue des Éperonniers (avec la flèche de l’hôtel de ville en arrière-plan)

Au moment de leur mariage, Virginie a tout juste vingt ans ; Johann en a déjà 34. Il est veuf depuis un peu moins d’un an, et il n’a pas d’enfants. Autant dire que ça ne va pas traîner pour fonder cette nouvelle famille !

Bien entendu, notre Antoine sera là pour déclarer la naissance des trois premiers enfants de sa plus jeune fille…

L’aîné, prénommé Antoine comme son grand-père, arrive un peu moins de six mois après le mariage, dans le courant de cette même année 1875 :

Acte de naissance d’Antoine ARDÜSER le 23 septembre 1875, en présence de son grand-père Antoine LAUWERS et de Pierre LADURON (où l’on apprend qu’Antoine ARDÜSER avait acquis la nationalité belge en 1952)

Le second fils, Hubert, voit le jour l’année suivante, en 1876 :

Acte de naissance d’Hubert ARDÜSER le 28 novembre 1876, en présence de son grand-père Antoine LAUWERS. Pierre LADURON n’est plus là ; il est décédé deux mois auparavant

Et le troisième fils, le « mien », appelé Henri comme son oncle, pointe le bout de son nez en 1877 :

Acte de naissance d’Henri ARDÜSER, mon arrière-arrière-grand-père (sosa 30), le 20 octobre 1877, toujours en présence de son grand-père Antoine LAUWERS

Malheureusement, Johann fera faillite en 1879 et la famille connaîtra ensuite une longue période d’instabilité, avec des déménagements quasi annuels. Ils finiront par se fixer à Saint-Josse-ten-Noode, où j’imagine que – peut-être – Johann travaillait chez les BUOL, son beau-frère et sa belle-sœur.

Entretemps, deux autres enfants seront venu compléter la famille en 1880 et 1884 : une petite fille, Louise Augustine, née à Saint-Gilles, puis un petit Jean Alexandre, né à Bruxelles, impasse de l’hôpital. Notre Antoine n’était cependant pas présent pour déclarer ces naissances.

Fideris, dans les Grisons – le village d’origine…

Illustrations et ressources :

  • Image d’en-tête et de fin : Fideris par Adrian Michael, travail personnel, CC BY-SA 3.0
  • Actes de mariage et de naissance, archives de l’État civil, via FamilySearch
  • Carte postale, Bruxelles, place Saint-Jean, Geneanet, hawkofshadow, photo publiée sous licence CC-BY-NC-SA 2.0 Creative Commons

4 réflexions au sujet de “U comme… Union : cinquième gendre, deuxième pâtissier grison”

    1. Oui, j’ai du mal à l’appeler Jean, mon cher Johann ! Mais j’ai fini par m’habituer à ces prénoms changeants. D’autant qu’en Belgique, les ancêtres changent de prénom chaque fois qu’ils passent la frontière linguistique 😊

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