Il n’y a pas si longtemps, je me suis posée la même question. Je crois qu’une petite explication s’impose à l’usage de mes visiteurs…
La numérotation dite « Sosa-Stradonitz » est une méthode de numérotation ascendante utilisée en généalogie. Son invention remonterait à 1590 (voir Wikipédia pour plus de détails).
Elle consiste à octroyer un numéro distinct à chaque individu d’un arbre généalogique. La personne souche de l’arbre porte le numéro 1, son père le 2, sa mère le 3, son grand-père paternel le 4, et ainsi de suite.
Hormis le n°1, souche de l’arbre, un homme porte donc toujours un numéro pair et une femme un numéro impair. Le numéro du père équivaut au double de celui de son enfant, et le numéro de la mère au double de celui de son enfant plus 1.
Par exemple, si René est mon « sosa » n°10, alors Zéphir, son père, est mon sosa n°20 (10 x 2) et Rose, sa mère, est mon sosa n°21 ((10 x 2) + 1). On peut aussi calculer que René est le père de mon sosa n°5 (10 / 2), qui est elle-même la mère de mon sosa n°2 ((5 – 1) / 2), c’est-à-dire de mon père.

De la même façon, si je sais, par exemple, que Marie Ursmarine Mévaux est mon sosa n°691, je peux calculer qu’elle est la mère de mon sosa n°345 ((691 – 1) /2), qui est elle-même la mère de mon sosa n°172 ((345 – 1) / 2), qui est le père de mon sosa n°86 (172 / 2), qui est le père de mon sosa n°43 (86 / 2), qui est la mère de mon sosa n°21 ((43 – 1) / 2), c’est-à-dire de Rose Hautier !

Marie Ursmarine est donc l’ancêtre de mon père, du côté maternel… Vous avez suivi ?!