Mon Challenge AZ 2021 : sur la piste des pâtissiers grisons en Belgique et ailleurs…
Johann ARDÜSER est « mon » pâtissier grison, le mien, mon sosa n°60 qui m’a amenée à m’intéresser à tous les autres.
Originaire de Fideris, dans la vallée du Prättigau, en Suisse, il s’établit à Bruxelles au milieu du XIXe siècle pour y exercer le métier de pâtissier-confiseur.
Au fil de mes recherches, je ne tarde pas à découvrir qu’il est entouré d’autres pâtissiers originaires de la même région que lui, c’est-à-dire des Grisons, et je réalise que sa venue en Belgique, loin d’être une décision isolée, s’inscrit dans un véritable phénomène migratoire.
Il y a deux ans, lors de mon tout premier Challenge AZ, j’avais déjà consacré ma lettre A à cet ancêtre venu des Alpes. J’en avais profité pour retracer tout ce que je savais alors de son parcours, c’est-à-dire tout ce que j’avais pu apprendre en explorant les registres d’état civil et les documents disponibles sur Google Books :
- Un premier mariage à Bruxelles en 1867 ;
- Le décès de sa première épouse à Ixelles* en 1874 ;
- Son second mariage avec mon aïeule Marie Virginie LAUWERS en 1875 ;
- L’ouverture de sa propre pâtisserie à Bruxelles, rue des éperonniers, la même année ;
- La naissance de ses quatre fils : Antoine Charles (1875), Hubert (1876), mon aagp Henri (1877) et Jean Alexandre (1884) ;
- Le décès de Marie Virginie à Saint-Josse-ten-Noode* en 1894 ;
- Son décès, à Saint-Josse aussi, en 1904.
*Ces communes font partie de l’agglomération bruxelloise
Suite à ce premier article, j’avais pu établir, grâce à un très généreux coup de pouce généalogique, qu’il avait un frère parti pour les États-Unis en 1866, Josias/Joseph :
J’avais également pu découvrir les noms de ses grands-parents :
Par la suite, en explorant la presse numérisée sur Belgicapress, j’avais aussi appris qu’il avait malheureusement fait faillite en 1879, soit quatre ans seulement après l’ouverture de sa pâtisserie.
Ça faisait déjà pas mal d’informations. Et pourtant…
Il y a quelques mois, je me suis lancée dans la rédaction d’une synthèse de toutes les données que j’avais pu rassembler dans l’idée de les partager avec ma famille, et là, je me suis rendu compte qu’il me manquait une donnée capitale pour bien comprendre le parcours de cet aïeul :
À quelle date était-il arrivé en Belgique ?
Cette simple question allait entraîner toute une cascade de découvertes dont je vous parlerai tout au long de ce challenge…
Image d’en-tête : Vue de la vallée du Prättigau près de Küblis ; par Adrian Michael, travail personnel, CC BY-SA 3.0
Les bases sont posées, et ma curiosité est attisée ! Hâte de lire la suite et d’en apprendre plus sur cette vague de migration !
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Merci ! Je me suis passionnée pour ces pâtissiers grisons. J’espère réussir à retranscrire ici tout cet intérêt !
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C’est parti pour une pérégrination d’un mois.
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Ouiii ! Une pérégrination dans les archives, surtout ! J’espère que ce ne sera pas trop tortueux !
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Bonjour Marie, je guettais le début de ce challenge pour voir si vous alliez y participer. Je suis ravi que vous parliez des Grisons et de leurs pâtissiers. Ce challenge s’annonce passionnant.
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Bonjour, je me suis passionnée moi-même pour ces pâtissiers tout au long de l’année, et j’ai appris des tas de choses à leur sujet. Il était normal que je leur consacre ce challenge. J’espère qu’il vous intéressera.
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Je comprends mieux ta passion en te lisant Marie!
C’est fascinant
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Merci Marie ! C’est très gentil à toi de t’y intéresser 🙂
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