Mon challenge AZ 2023 : sur les traces de mon sosa 122, Antoine LAUWERS – une histoire bruxelloise…
J’ai longtemps cru qu’Antoine et Marie Joseph avaient eu six enfants, cinq filles et un garçon.
Pour quelle raison ?
Au tout début de mes recherches, les registres de Bruxelles, dépourvus de tables décennales, m’apparaissaient comme une énorme botte de foin : la débutante que j’étais alors n’avait aucune chance d’y dénicher la moindre aiguille !
Je m’étais donc contentée de répertorier les enfants du couple qui figuraient dans le moteur de recherche des archives de l’État, la « recherche de personnes », c’est-à-dire, globalement, ceux qui s’étaient mariés… Et puis, les choses étaient restées comme ça. Je n’avais pas pensé à aller vérifier par la suite.
Mais quand j’ai finalement eu accès aux recensements de Bruxelles, j’ai réalisé que j’étais très loin du compte :
En réalité, le couple a eu non pas six, mais douze enfants !
Eh, oui, madame : douze ! Pas un de moins ! Cinq filles et sept garçons :
- Jeanne Régine, née en 1844 – que j’appellerai ici Régine ;
- Pierre Louis, né l’année suivante, en 1845 ;
- Anne Joséphine, née en 1847 – que j’appellerai ici Joséphine ;
- Antoine Louis Adolphe, né en 1848 ;
- Jeanne Thérèse Octavie, née en 1850 – que j’appellerai ici Octavie ;
- Marie Charlotte, née en 1851 – que j’appellerai ici Charlotte ;
- Pierre Joseph, né en 1853 ;
- Marie Virginie (la mienne !), née en 1855 – que j’appellerai ici Virginie ;
- Henri, né en 1855 ;
- Jean Auguste, né en 1856 ;
- Louis Jean, né en 1858 ;
- et le petit Pierre, né en 1860.
Tous les enfants du couple sont nés au n°17 de la rue de l’Amigo. Malheureusement, comme nous le verrons à la lettre suivante, la maison n’a jamais accueilli la totalité des douze enfants en même temps.
Illustrations et ressources :
- Image d’en-tête et de fin : Le berceau, Firmin Baes, via La Belgique des quatre vents
- Registre de population de Bruxelles, 1846, via Archives de Bruxelles
Douze ça commence à compter en effet !
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Ouiii ! C’est une sacrée équipe !
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Si les registres de population belges sont comme les néerlandais, ils sont vraiment précieux. Quand je me suis rendue compte qu’ils listaient tous les événements sur une longue période, j’étais sur un petit nuage. Un sacré filon à explorer ! C’est comme ça que j’ai découvert que deux de mes couples d’ancêtres avaient émigrés aux USA au milieu du 19e siècle, par exemple. 🙂
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En effet ! J’ai eu l’occasion de consulter des registres amstelodamois (pour « mes » pâtissiers suisses) et c’est vrai qu’ils apportent pas mal d’informations. Pour la Belgique, c’est peut-être plus aléatoire. Certains registres de population sont accessibles sur FamilySearch pour certaines années, mais pas toutes (et pas toutes les communes !). Pour Bruxelles, nous avons la grande chance d’avoir accès à la totalité des registres numérisés sur le site des archives de la ville. D’où le thème de ce challenge, d’ailleurs. J’avais beaucoup de matière pour cette famille bruxelloise !
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Et oui, parfois nos recherches qu’on pensait terminées peuvent nous réserver des surprises 😉
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Il suffit de nouvelles ressources et hop ! Ça repart… J’adore la généalogie 😊
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Douze, c’est beaucoup, sauf dans les Mauges !!! ( Mes grands-parents paternels ont eu douze enfants aussi !).
La généalogie est sans fin… On découvre toujours de nouvelles choses. J’adore aussi la généalogie !!!
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Si on fait un concours, 14 enfants pour mes grands parents 😉
Sinon il m’est souvent arrivé de retrouver une palanquée de gamins alors que initialement j’en avais 2 ou 3.
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