Mon Challenge AZ 2021 : sur la piste des pâtissiers grisons en Belgique et ailleurs…
Le nom dont je vais vous parler aujourd’hui est déjà apparu à plusieurs reprises depuis le début de ce challenge, puisque c’est celui de la mère de mes « tontons KLAS » : Barbara KLAVADETSCHER, mon sosa 243.
C’est aussi le nom de la mère de l’autre Jean KLAS de Küblis, celui qui a habité à Metz : il était le fils d’Ursula KLAVADETSCHER.
Forcément, après avoir découvert que mon ancêtre avait des oncles en Belgique, j’ai cherché si par hasard, il n’y avait pas aussi quelques cousins… Avec un nom aussi particulier et aussi rare en Belgique, je n’ai eu aucun mal à retrouver la trace de plusieurs KLAVADETSCHER, tous originaires de Küblis.
Je ne sais pas encore quel était leur lien de parenté exact avec mes KLAS, mais je suis convaincue qu’ils étaient cousins à un degré ou à un autre.
On trouve tout d’abord un Jacques CLAVADETSCHER dans les registres de l’immigration d’Anvers de 1840. C’est un garçon-pâtissier âgé de 19 ans qui est arrivé en Belgique en 1837 et a résidé à Gand pendant deux ans et demi. Le 26 mai 1840, on lui accorde une feuille de route pour qu’il se rende à Bruxelles où il a prévu d’habiter. Le dossier contient une description physique et la signature de l’intéressé :
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On trouve ensuite les fils de Florian KLAVADETSCHER et Catherine TASCHER (ou serait-ce DASCHER ?), cultivateurs à Küblis :
Jean Jacques, né vers 1826, pâtissier, domicilié à Bruxelles, rue de Namur n°5. Il décède à l’hôpital St-Jean en 1845, à l’âge de 18 ans seulement – je n’ose imaginer la détresse de ces pauvres parents, à plusieurs centaines de kilomètres de là.
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Georges, né en 1828, pâtissier aussi, évidemment. Il arrive à Bruxelles en mars 1858, venant de… « Galvertome » ( ?!) – je n’ai pas encore trouvé ce que c’était !
Il est référencé dans l’almanach du commerce de 1859, à la rue de Namur n°30c.
En 1862, il épouse Marie Antoinette Aimée LIBERT, native de Wavre. Parmi les témoins présents ce jour-là se tient un certain Jean KLAS : notre « senior ».
Le couple s’installe à Ixelles, rue de Dublin n°33, où Georges exploitera une pâtisserie pendant de longues années. Ils auront quatre enfants :
- Pierre Antoine Georges Florian, né en 1863 ;
- Sophie Aimée Georgine, née en 1865 – un certain Martin BRANGER accompagne le père pour déclarer la naissance ;
- Georges Auguste, né en 1866 – cette fois, c’est Jean KLAS junior qui est présent ;
- Flore Aimée, née en 1870.
Georges décèdera à Ixelles en 1890.
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Gaspard, né en 1831, pâtissier-confiseur, sans surprise.
Celui-ci est vraiment LE sociable de cette famille ! On le retrouve comme témoin à tous les évènements de la petite communauté grisonne à Bruxelles ! Il était là au mariage de Jean KLAS junior et Marie Joséphine Thérèse BREDA en 1856 ; il était là également pour déclarer la naissance de leur fille, Mathilde Augustine ; il était encore là au mariage de Flore SOUPART avec Martin BRANGER, en 1864…
Nul doute que s’il avait vécu plus longtemps, je l’aurais trouvé dans les actes de mon ancêtre ARDÜSER.
Gaspard était présent en Belgique avant son frère Georges. Il a d’abord résidé à Saint-Josse, chaussée de Schaerbeek n°10, puis à Mons, où il a épousé Virginie Isabelle DACQUIN en 1855.
Le couple s’est ensuite installé à Bruxelles, rue de Namur n°31 (s’agit-il du n°30c avant renumérotation ?). Ils ont eu trois enfants :
- Marie Louise Amélie, née en 1858 ;
- Florian Charles, né en 1859 et décédé en 1861 ;
- Émilie, née en 1860.
Malheureusement, le pauvre Gaspard décède en 1865, à seulement 33 ans. C’est son frère Georges qui va déclarer le décès, accompagné de Martin BRANGER.
Sa veuve quitte Bruxelles l’année suivante pour retourner à Mons, sa ville natale, avec ses deux filles.
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Jean, né vers 1840, pâtissier-confiseur évidemment. Je ne sais pas grand-chose à son sujet si ce n’est qu’il est présent à la naissance de l’une des filles de Georges en mai 1865, un mois après le décès de Gaspard.
Il y a aussi un Martin, né en 1834, qui est recensé avec Georges et Jean au 30c de la rue de Namur. Il arrive en Belgique à peu près à la même date que Georges, en mars 1858, mais venant de Liège. Je ne peux pas être sûre à 100 % qu’il s’agit de leur frère, mais ça semble bien être le cas.
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En plus de tous ces cousins potentiels, il y a aussi une cousine : Elisabeth KLAVADETSCHER, fille de Jacob et Catharina Konzett (ou Conzett).
Elle arrive à Saint-Josse en 1850, avec Jean KLAS junior. Ils vont résider tous les deux au 10 de la chaussée de Schaerbeek, c’est-à-dire à la même adresse que Gaspard.
En 1855, elle épouse Siméon TRUOG, un pâtissier originaire de Schiers, dans la vallée du Prättigau, non loin de Küblis.
Le couple aura deux enfants :
- Sidonie, née en 1855 ;
- Et Simon, né l’année suivante.
Siméon va malheureusement décéder quelques années plus tard, en 1859, à seulement 29 ans. Quant à Elisabeth, j’avoue que je n’ai pas cherché à savoir ce qu’elle était devenue – il faudra y remédier !
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Et quand y en a plus, y en a encore…
J’ai trouvé un autre CLAVADETSCHER de Küblis recensé à Bruxelles en 1842 : Lucien (Luzius ?).
Pour une fois, il ne s’agit pas d’un pâtissier : il est valet de chambre au palais d’Egmont, résidence du prince et duc Prosper Louis d’Aremberg :
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Illustrations: les extraits des registres d’état civil et d’immigration ont été obtenus via FamilySearch ; les registres de population de Bruxelles via le site des Archives de Bruxelles.
Auprès de mon arbre 
Ça en fait du monde !
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