Challenge AZ

J comme… Junior : Jean KLAS de Küblis troisième du nom

Mon Challenge AZ 2021 : sur la piste des pâtissiers grisons en Belgique et ailleurs…

Si vous avez lu mes articles précédents, vous savez que j’ai trouvé, dans l’entourage de mon aaagp Jean ARDÜSER, pâtissier grison établi à Bruxelles, trois Jean KLAS de Küblis, dont deux étaient ses oncles maternels.

Pour cette lettre J, je vais me pencher sur le parcours de celui que j’ai surnommé « Jean KLAS junior », c’est-à-dire le plus jeune des trois.

Comme il se fait apparemment appeler Hans, c’est comme ça que je vais l’appeler ici, pour plus de facilité.

Hans KLAS, donc, est le fils d’Ambrosi KLAS et de Barbara KLAVADETSCHER, mes sosa 242 et 243, et donc le jeune frère de mon aaaagm Cecilia KLAS.

Il naît en 1826 à Küblis, dans la vallée du Prättigau, en Suisse.

Après un premier séjour dans l’agglomération bruxelloise entre 1850 et 1853, il s’y installe définitivement à partir de 1855. Il réside alors chez son frère, à la chaussée de Haecht, où il est aussi garçon pâtissier.

En juin 1856, il épouse Marie Thérèse Joséphine BREDA, native de Jodoigne :

Acte de mariage KLAS-BREDA (partie), via FamilySearch

Pendant la première année de ce mariage, le tout jeune couple va demeurer à la chaussée de Haecht. Ils en partiront en juillet 1857 – soit un mois seulement avant l’arrivée de mon aaagp Jean ARDÜSER.

De juillet 1857 à septembre 1861, ils résideront à Bruxelles, au n°41 de la rue de l’Industrie ; ils s’installeront ensuite au n°35 de la rue Belliard.

Hans y exploitera à chaque fois sa propre pâtisserie (et comme on l’a vu à la lettre E, l’adresse est importante pour distinguer ce Jean KLAS de Küblis des deux autres, notamment dans les almanachs du commerce).

Le couple aura quatre enfants, dont deux qui décèderont en bas âge :

  • Émile Désiré, né en 1858 ;
  • Arthur Ambroise, né et décédé en 1860 ;
  • Mathilde Augustine, née en 1863, décédée l’année suivante ;
  • Émilie Jeanne Mathilde, née en février 1865.

En juin 1865, soit quelques mois à peine après la naissance de la petite dernière, le couple divorce.

À partir de là, Marie Thérèse Joséphine quitte le domicile familial et notre Hans va rester seul avec ses deux jeunes enfants, Émile Désiré, qui a alors 7 ans, et Émilie Jeanne Mathilde, qui n’a pas un an.

Registre de population 1866, Archives de Bruxelles

En janvier 1867, la petite famille quitte la rue Belliard pour la rue Notre-Dame-aux-Neiges. La pâtisserie de notre Hans disparaît alors des almanachs du commerce.

J’avoue que la suite de son parcours est un peu nébuleuse à partir de ce moment-là…

Il aurait résidé quelques années à Ixelles – malheureusement, les registres de population disponibles pour cette commune s’arrêtent en 1866, donc trop tôt par rapport à la période qui nous intéresse.

On le retrouve en 1878 à la rue des Marais, où il est recensé seul, et comme on peut le voir dans le registre de population ci-dessous, il va encore changer de nombreuses fois de domicile :

Registre de population 1876, Archives de Bruxelles

Où sont donc passés les deux enfants, Émile Désiré et Émilie Jeanne Mathilde ? Sont-ils allés vivre avec leur mère ?

En 1890, l’un se trouve à Paris où il est, semble-t-il, voyageur de commerce ; l’autre se trouve à Lille, où elle va mettre au monde deux petites filles, Hélèna Thérèse KLAS (°1890) et Mathilde KLAS (°1891). Je n’en sais pas beaucoup plus…

Quant à mon Hans, je le retrouve en 1886 : il réside alors à Etterbeek (entre Saint-Josse et Ixelles) et… Il se remarie !

Acte de mariage KLAS-LELEUX (partie), via FamilySearch

Une aubaine pour moi, son aaaa-petite-nièce passionnée de généalogie !!! En effet, ce mariage va me permettre d’obtenir les actes de décès des parents de Hans, mes sosa 242 et 243, et d’ajouter du même coup quatre nouveaux noms à mon arbre (ce qui est inestimable quand on sait que ces registres ne sont pas accessibles en ligne) !

Notre Hans épouse donc, à l’âge de 60 ans, Victorine Léocadie LELEUX. Celle-ci a un fils âgé de 14 ans, Émile François Eugène LELEUX, que Hans reconnait et à qui il donne son nom. Il devient donc Émile François Eugène KLAS.

Malheureusement, je n’ai aucune idée de ce qu’il a bien pu devenir !

Victorine Léocadie décède à Etterbeek en 1895, à l’âge de 39 ans.

Et je perds la trace de Hans KLAS en 1903, lorsqu’il quitte Bruxelles (une nouvelle fois) pour s’installer à Saint-Gilles…

Tout ce que je sais, c’est que, quand Émile Désiré se marie à Paris en 1912, ses deux parents sont décédés. Où et quand, je n’ai pas encore trouvé – mais j’y travaille !

Image d’en-tête : cartespostales, Geneanet

2 réflexions au sujet de “J comme… Junior : Jean KLAS de Küblis troisième du nom”

    1. Absolument ! On résout pas mal de blocages en travaillant sur l’entourage.
      Quand je pense qu’à mes débuts en généalogie, je me suis posée la question : répertorier ou pas les frères et les sœurs ? Leurs conjoints ? Leurs enfants ?
      HHH, je suis très loin de ces hésitations, aujourd’hui !

      J’aime

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