Challenge AZ

B comme… BUOL : la puce à l’oreille

Mon Challenge AZ 2021 : sur la piste des pâtissiers grisons en Belgique et ailleurs…

Dans la chronologie de mes recherches, Hans BUOL est le deuxième pâtissier grison que je rencontre.

Il arrive assez rapidement dans l’entourage de mon ancêtre Johann ARDÜSER puisqu’il est son beau-frère. 

Né à Davos en 1848, il épouse Marie Charlotte LAUWERS à Bruxelles en 1873, et lorsque la jeune sœur de celle-ci, mon aaagm Marie Virginie LAUWERS, épouse « mon » Johann en 1875, il est donc tout naturellement présent.

J’aurais très bien pu ne pas m’attarder sur ce couple de collatéraux mais, d’une part, le fait que Hans BUOL soit lui aussi pâtissier et grison m’interpellait ; d’autre part, quand j’ai parlé de mes recherches à ma mère peu de temps après les avoir débutées, elle a aussitôt mentionné une  « vieille tante » de Bruxelles nommée Marguerite… BUOL.

Veuve d’Antoine ARDÜSER, le fils aîné de Johann et Marie Virginie dont j’ai parlé plus haut, cette tante Marguerite n’avait pas eu d’enfants et c’est ma grand-mère, sa petite-nièce par alliance, qui s’était occupée d’elle dans sa vieillesse.

Ici, il me faut préciser que le nom BUOL n’est pas du tout fréquent en Belgique. Il y avait donc de fortes chances pour qu’il y ait un lien entre Hans et Marguerite – mais lequel ?

S’agissait-il de sa fille (ce qui en faisait la cousine germaine d’Antoine ARDÜSER, son mari) ? Il y avait là un mystère à éclaircir et c’est ce qui m’a poussée à explorer cette famille pour en savoir plus.

Après avoir reconstitué la descendance du couple BUOL-LAUWERS sans y trouver de Marguerite, je me suis penchée sur un autre BUOL présent à Bruxelles à la même période : Christian. Il s’est avéré que ce Christian était tout simplement le frère de Hans.

Né à Davos également, et lui aussi pâtissier, il se mariait à Saint-Gilles en 1907 ; il était alors veuf de sa première épouse, Sophie Fanny Louise MILLIQUET.

Cette première épouse était décédée à Lausanne, sa ville d’origine, mais l’acte de décès précisait qu’elle était domiciliée à… Oxford, au Royaume-Uni !

Voilà qui était un peu inattendu…

À tout hasard, j’ai alors tapé « Buol » et « Oxford » dans un moteur de recherche, et j’ai découvert qu’un autre BUOL prénommé John George, natif lui aussi de Davos, avait eu pignon sur rue dans cette ville, d’abord comme pâtissier, puis comme cafetier et restaurateur.

Le restaurant Buol à Oxford; image empruntée au site Oxford History

C’était une drôle de coïncidence quand même… Encore un Grison, encore un pâtissier…

Je ne me souviens plus à quel moment j’ai commencé à me dire qu’il y avait « un truc » avec ces pâtissiers grisons ; qu’il y avait là quelque chose à découvrir… Mais je pense bien que ce sont ces recherches sur les traces de la famille BUOL qui m’ont mis la puce à l’oreille et donné envie d’aller creuser de ce côté-là.

Concernant John George BUOL, je pense qu’il pourrait être le frère de Hans et Christian, mais je n’ai pas encore pu vérifier cette hypothèse.

Le restaurant Buol à Oxford; image empruntée au site Oxford History

Quant à la fameuse tante Marguerite, j’ai pu confirmer par la suite qu’elle était bien la fille de Christian BUOL et Sophie Fanny MILLIQUET, née à Oxford en 1895. Elle n’était donc pas la cousine germaine de son mari Antoine ARDÜSER, mais la cousine de ses cousins.

Ce qui est amusant, c’est que par la suite, j’ai eu l’occasion d’en parler avec des membres de ma famille qui l’avaient connue et qui avaient toujours cru qu’elle était anglaise ! Ils furent très étonnés d’apprendre qu’elle était, certes, née en Angleterre, mais de parents suisses !

Comme j’ai pu le constater, le souvenir de cette tante Marguerite est encore très présent dans ma famille. Je suis heureuse de lui avoir fait une place de choix dans mon arbre.

Image d’en-tête : vue de Cornmarket Street à Oxford avec l’établissement Buol bien visible ; image empruntée au site Oxford History

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